alex directeur technique Introduction
Le Trichogaster leerii, communément appelé Gourami, Gourami leerii, Gourami lerry, Gourami mosaïque ou Gourami perlé, est un poisson d’eau douce appartenant à la famille des Osphronemidés. Originaire de l’Asie du Sud-Est, notamment de la Malaisie, de Sumatra et de Bornéo, ce poisson d’eau douce peut parfois se trouver dans des eaux turbides ou colorées.
Caractéristiques et Conditions de Vie du Trichogaster leerii
Difficulté de maintenance: 2/10 (Facile)
Le mâle Gourami Perlé atteint généralement une taille de 13 cm, tandis que la femelle peut mesurer jusqu’à 12 cm. Pour assurer leur bien-être, un volume minimal de 150 litres et une longueur de bac de 100 cm sont requis. Leur environnement idéal se situe à une température entre 25 et 28°C, et 28°C pour la reproduction. La dureté de l’eau (GH) doit être comprise entre 5° dGH et 15° dGH, avec un pH entre 6 et 7,8. Idéalement, le pH devrait se situer entre 6,5 et 7, avec une dureté correspondante. Le Gourami Perlé préfère habiter à la surface ou au milieu du bac, avec une luminosité relativement indifférente, bien que souvent tamisée par des plantes de surface. Ce poisson possède un système particulier de respiration, que vous pouvez découvrir plus en détail ici.
Comportement du Trichogaster leerii
Le Gourami Perlé est un poisson paisible, même en présence de poissons plus petits. Toutefois, il est possible de constater des conflits entre mâles de la même espèce, ce qui est considéré comme normal. Afin de mettre ce poisson à l’aise et de lui permettre de présenter ses plus belles couleurs, il est recommandé de lui fournir un environnement calme, spacieux, sans poissons turbulents ou rapides. À défaut, il peut se replier sur lui-même et se morfondre dans un coin du bac, cessant même de s’alimenter. Ce stress peut être très préjudiciable à sa santé à long terme et peut même conduire à la mort suite à des maladies graves et répétées.
Maintenance du Trichogaster leerii
Un bon aquarium pour le Gourami Perlé est un bac communautaire qui n’est pas surpeuplé, avec un minimum de 150 litres. L’une des pires conditions pour ce poisson serait de le maintenir avec des cichlidés agressifs, une erreur commune chez les débutants. Il est conseillé de lui fournir un bac bien planté avec des plantes en bonne santé, telles que des fougères, que l’on laisse pousser jusqu’à la surface.
Différence Entre Mâles et Femelles
Chez le Trichogaster leerii, le mâle se distingue par une gorge de couleur rouge, qui devient encore plus prononcée pendant la période de reproduction.
Reproduction du Trichogaster leerii
L’alteration des conditions aquatiques contribue à l’initiation du processus de reproduction chez Trichogaster leeri. Pour envisager une progéniture, il est essentiel de disposer d’un couple mature. Une alimentation riche en nourriture vivante est recommandée, voire quasi-nécessaire.
Des poissons mesurant environ dix centimètres sont prêts à se reproduire. Les mâles présentent une gorge plus rouge que d’habitude, tandis qu’une femelle prête à pondre montre un oviducte visible.
Une eau à une température de 28 à 29 degrés Celsius, un pH de 6 à 6,5 et une dureté de 10° dGH constitue l’environnement idéal. Un aquarium de cinquante litres placé dans un endroit calme et à faible circulation est suffisant et mieux adapté à l’alimentation des alevins qu’un grand bac communautaire.
Cet aquarium sera équipé d’un système de filtration minimal et contiendra des plantes flottantes, favorisant la construction du nid de bulles par le mâle. Ce processus peut prendre de deux à quatre jours, voire moins, selon l’habileté et l’instinct du mâle.
Une fois le nid achevé, le mâle se montrera plus attentif à la femelle, que l’on peut alors lui introduire, à condition qu’elle soit mature et prête à pondre.
Si la femelle est prête, elle se positionnera sous le nid et le mâle l’assistera en l’entourant et en pressant ses flancs, permettant ainsi l’expulsion graduelle de ses œufs flottants vers le nid, avec l’aide du mâle.
Si la femelle n’est pas coopérative, le mâle peut devenir agressif, nécessitant alors son retrait pour la protéger, et une nouvelle tentative quelques jours plus tard. Si elle est disposée à pondre, il est tout de même nécessaire de la retirer après la ponte, le mâle prenant en charge l’incubation des œufs (2 jours). Les œufs éclosent en larves qui se fixent aux bulles et aux feuilles du nid grâce à des glandes adhésives.
Les alevins, minuscules à la naissance, commencent à chercher de la nourriture après deux à trois jours. Ils seront nourris à base d’infusoires ou de poudre spéciale. Le mâle peut rester s’il n’est pas une menace pour les alevins, cependant, le risque de prédation demeure. Le choix de son retrait dépend de votre habileté.
S’en suit une période d’alimentation à base de nauplies d’artémias, puis, vers la cinquième semaine, la formation de leur labyrinthe qui nécessitera de couvrir presque entièrement l’aquarium avec une vitre pour éviter toute variation de température durant cette période délicate de quinze jours.
Les alevins grandiront rapidement par la suite, malgré les différences de taille notables.
Il sera bénéfique de sélectionner les alevins et de ne garder que les plus robustes, similaire à la sélection naturelle, afin de ne pas affaiblir la souche, surtout si vous les distribuez à d’autres. Ils atteindront la maturité vers 10/12 mois.
Il est courant de blâmer les éleveurs pour la dégradation de certaines espèces, mais nous devons également prendre notre part de responsabilité. Un aquariophile consciencieux se doit de distribuer uniquement des poissons en bonne santé, en éliminant sans remords les plus faibles, imitant ainsi la sélection naturelle.
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